Tunisie : Le gouvernement pressé de conclure l’accord sur l’Open sky

Le Brexit ou l’accord de retrait du Royaume-Uni (RU) de l’Union européenne (UE), entré en vigueur le 1er janvier 2021, était le dernier obstacle levé avant la signature par la Tunisie et l’UE de la convention sur l’Open sky, mécanisme de déréglementation aérienne internationale devant consacrer l’ouverture du ciel tunisien à compagnies aériennes européennes.

Habib Mekki, le directeur général de l’aviation civile, a apporté des éclairages sur l’évolution de ce dossier au cours de son audition par la Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle des deniers publics du Parlement Il a expliqué que la signature de cette convention est désormais incessante, et que le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a été officiellement saisi par celui du Transport et de la Logistique pour accélérer les procédures de signature.

Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat aurait fait la même démarche dans la mesure où un des objectifs de l’open sky est d’augmenter les flux touristiques vers la Tunisie. Ce souci du département du Transport d’ accélérer les procédures serait justifié par une éventuelle aide financière de plus d’un milliard de dinars que pourrait lui fournir l’UE pour mettre à niveau le transporteur national “Tunisair“ en contrepartie de son adhésion à la convention Open sky.

Il est à rappeler que la Tunisie et l’UE avaient paraphé, le 11 décembre 2017,  cet accord sur l’Open sky. Dans le communiqué publié à cette époque, l’UE précise que cet accord entraînera une amélioration de l’accès au marché pour les compagnies aériennes, offrira aux passagers une meilleure connectivité, un choix plus large et des tarifs moins élevés, et devrait se traduire par 800 000 passagers supplémentaires sur une période de cinq ans.
 

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