Raouf Aouadi: Il est possible d’amorcer la relance économique dans l’immédiat sans procédures lourdes

Le Directeur général de Maxula Gestion, Raouf Aouadi a déclaré, lors de son passage sur les ondes de radio Express FM, que les capital-risqueurs ont préparé un nombre de propositions pour une sortie de crise. Il a précisé que ces propositions de solutions sont fonctionnelles sur le court terme, pouvant être décidées sans recourir à des lois en particulier ou une procédure lourde. Raouf Aouadi a expliqué en outre que le plus grand problème du pays est la création de richesse qui est très limitè et ne permet pas de croissance économique. Il a ajouté qu’il va falloir passer par le sauvetage du tissu économique, qui se détériore de plus en plus, afin de créer de la richesse. De leur côté, les capital risqueurs se sont mobilisés en vue de réfléchir sur les solutions immédiates qui peuvent permettre la relance économique et par conséquent la création de richesse. 

A ce titre, Raouf Aouadi a expliqué que les mesures proposées peuvent être décidées par le ministre des Finances, le gouverneur de la Banque centrale ou encore le chef du gouvernement sans nécessité de passer par le Parlement. Parmi ces propositions, celle qui concerne la participation de la CDC dans les fonds d’investissement. En effet, jusque là toutes les participations se sont faites à concurrence de 20% sauf pour les deux derniers où elle a été de 40%. La proposition stipule que toutes les participations soient élevées à hauteur de 40% et que les 20% supplémentaires soient alloués au sauvetage des entreprises sinistrées par la crise économique et sanitaire. Selon Raouf Aouadi, cette décision peut très bien être prise dans l’immédiat et permettre d’injecter 120 millions de dinars en plus dans les fonds d’investissement FCPR et contribuer à sauver 500 entreprises.

Également, le DG de Maxula Gestion a préconisé un concours entre les directeurs généraux des banques de la place et le gouverneur de la BCT afin d’allouer 50% des bénéfices réalisés au titre de 2020, aux fonds d’investissement qui participeront au sauvetage des entreprises impactées par la crise. Une décision qui peut avoir une conséquence positive et surtout très rapide selon Raouf Aouadi et qui ne requiert aucune disposition particulière.

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