Tunisie - Banques : Un nouveau cadre réglementaire pour la résolution des créances accrochées

Le Ministère des Finances a organisé un atelier de travail, consacré à la question de la résolution des créances accrochées. Le débat a porté sur les défis à venir pour les banques tunisiennes et un nouveau cadre réglementaire qui régira le traitement de cette classe de créances. 
 
L'évènement s'est déroulé avec la participation de Sihem Boughdiri Nemsia, ministre des finances, Maruane El Abassi, gouverneur de la Banque Centrale, et Leila Jaffel, ministre de la justice... 
 
Namsia est revenue sur les différentes étapes de la réforme du secteur bancaire, à commencer par l'audit réalisé auprès des institutions publiques et la mise en place d'un programme de restructuration, puis l'adoption de la loi sur le renforcement de la solidité financière, soulignant la nécessité de protéger les banques, entre autres des prêts non performants. La ministre a également rappelé la mise en place des conditions de radiation des créances irrécouvrables des banques et institutions financières, stipulée par la loi de finance complémentaire de 2020.
 
La ministre des finances a indiqué que la circulaire n°1 de l'année 2022 émise par la Banque Centrale, et qui traite des moyens de prévention contre les créances accrochées, vient dans la continuité des efforts pour réformer le secteur. Elle a également évoqué la stratégie élaborée pour le traitement de ces créances, qui sera exécutée sur 5 ans, à partir de 2022, et qui constitue un nouveau défi pour les banques et les institutions financières du pays, appelées aujourd'hui à s'aligner sur les indicateurs régionaux. 
 
Sihem Boughdiri Nemsia a loué le soutien apporté par la Banque Mondiale dans cette démarche, tant sur le plan financier que technique.
 
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