Pour l'année 2000, AMEN BANK a montré un visage aussi radieux que l'année d'avant poursuivant fermement sa dynamique de croissance

Pour l'année 2000, AMEN BANK a montré un visage aussi radieux que l'année d'avant poursuivant fermement sa dynamique de croissance. Le groupe alignait une hausse remarquable de son bénéfice net qui évoluait de 36% à 22,445 MD contre 16,555 MD l'année dernière dépassant les attentes les plus optimistes du marché qui s'attendaient plutôt à ce que l'effort exceptionnel de 1999 fléchisse en 2000. Déjouant les pronostics, le groupe a maintenu une stratégie de croissance sur tous les fronts disposant de fonds supplémentaires après l'augmentation fort relutive du capital de la banque porté à 61 MD et le désengagement de certaines activités non bancaires.

Le ratio structurel crédits/dépôts s'est rapproché de l'unité faisant ressortir une marge d'intermédiation en nette évolution de 20% à 44,4 MD. Le bilan prévisionnel fait valoir des taux d'évolution de 17% et de 19% du côté des crédits et dépôts qui s'établissaient respectivement à 1,279 MD et 1,278 MD. Le produit net bancaire a reflété la nette hausse du volume d'activité de la banque progressant de 19% à 70,889 MD grâce notamment à la forte croissance des revenus d'intérêts de l'ordre de 20% attribuée en premier lieu aux opérations avec la clientèle. Ailleurs, la part des commissions et revenus des opérations de change, estimée à presque 21 MD, s'érodait d'un point passant à 29,6% dans le produit net bancaire alors que l'activité titres progressait à plus de 7,7% du même agrégat, évoluant à 5,5 MD en fin d'exercice.

La couverture des créances douteuses serait sur le point d'atteindre un taux de 100% après que plus 3,2 MD de réserves ont été transférés aux provisions et plus de 21 MD ont été chargés dans les comptes contre 19,34 MD en 1999. Les indicateurs de performance de la banque ont atteint leurs plus hauts niveaux à 18% dans la rentabilité des fonds propres moyens alors que le retour sur actif moyen progressait à un niveau rarement vu sur le secteur à 1,5%. En terme de valorisation, le titre jouit actuellement de la plus forte décote du secteur traitant à 5,71 fois ses bénéfices 2000.