Pour la BIAT, l'année 2001 est la première année de la séparation établie entre la gestion et le contrôle de la banque qui vient conférer davantage de

Pour la BIAT,
l'année 2001 est la première année de la séparation établie entre la
gestion et le contrôle de la banque qui vient conférer davantage de
transparence et de rigueur à un mode de gestion nouveau en Tunisie. Avec cet élan
de modernisation organisationnelle, la banque a poursuivi l’effort de développement
de son réseau procédant à l’inauguration de son nouveau siège social à
Sfax et au Sud et à l’ouverture de sept nouvelles agences dans les régions
de Tunis, Ariana, Ben Arous et Sfax.

Sur le plan activité, l’année 2001 fut prolifique
pour la première banque privée de la place qui s’est taillé la part
du lion en terme de dépôts collectés s’élevant à plus de 2126,2 MD, soit
une progression annuelle de 13,2% malgré la décélération des dépôts à vue
au profit d’une relance des dépôts à terme. Ceci atteste de la stratégie
de la banque à stabiliser ses ressources préservant son ratio de liquidité à
plus de 100% conformément à la nouvelle directive de la banque centrale. La
transformation a gardé ainsi un rythme adéquat avec un volume de crédits en
évolution de 14,2% à 1700,2 MD.

Les revenus bancaires ont progressé de 10,1% à 149,1 MD,
soit le niveau le plus élevé du secteur à fin 2001. L’accroissement du bénéfice
net de 15,4% à 33,6 MD a permis un retour à la hausse du rendement des fonds
propres moyen, qui s’est hissé à 14,7% contre 13,2% l’année dernière,
après avoir marqué un mouvement baissier de trois ans depuis l’augmentation
de capital de 1998. La diversification des sources de revenus à connu une légère
amélioration avec une marge d’intérêt dominant toujours le PNB à hauteur
de 70%. Les revenus non bancaires ont passé à 10,5% du PNB contre 9,9% l’année
précédente. Il reste que le coefficient d’exploitation est bel et bien sur
une pente descendante baissant à 58,8%. Les dirigeants du directoire et du
conseil de surveillance de la banque ont insisté en outre sur la bonne gestion
du risque durant l’année 2001 qui laisse apparaître un ratio Cooke de 9,93%
pour un total capitaux propres de 229,4 MD.

Enfin, la banque déclare être tentée de bâtir une présence
régionale dans le Grand Maghreb pour asseoir sa notoriété surtout après la
consolidation de son actionnariat étranger. Les perspectives de la BIAT
concernant le bénéfice net ressortent un peu conservatrices avec un taux de
croissance cible de 8% à 36,5 MD pour un PNB prévisionnel en accélération de
12,7% à 168 MD. La banque reste, toutefois, confiante quant à l’équilibre
de ses agrégats et de sa capacité à maîtriser ses coûts pour faire bénéficier
à terme ses clients, actionnaires et employés du fruit de cette stratégie
prudente. Un dividende de 1,5 DT sera servi à compter du 13 mai 2002.