Tunisie : Faut-il repenser la prime de risque ? (Par ATTIJARI GLOBAL RESEARCH)

L'unité de recherche, filiale du groupe attijariwafabank, ATTIJARI GLOBAL RESEARCH, consacre une note d'analyse à la prime de risque en Tunisie, après la hausse significative des rendements souverains dans un contexte où le marché Actions demeure toujours une alternative de placement incontournable. Les analystes de AGR étudient le vrai niveau de PDR appliqué par les investisseurs en Bourse.

La prime de risque (PDR), qui représente la différence entre la rémunération minimale exigée par un investisseur pour la détention d’un actif risqué et le rendement des titres sans risque, susciterait aujourd’hui, selon le document un grand débat au sein de la communauté financière en Tunisie.

Sur le plan pratique, la PDR permet la détermination du coût des fonds propres et conditionne le choix des investissements. C’est sur la base de son niveau que dépendent l’évaluation des sociétés et les stratégies d’allocation d’Actifs. A titre d’exemple, lors des exercices d’évaluation financière, un écart de quelques points sur la PDR a des conséquences sensibles sur la valorisation d’un titre coté. Dans le contexte actuel du marché financier en Tunisie, Il nous semble indispensable de pouvoir justifier un niveau de prime de risque plutôt qu’un autre.

L’objectif serait de déterminer une PDR sur un horizon d’investissement moyen terme qui ferait l’objet d’un consensus des acteurs financiers majeurs du marché tunisien. Cette PDR, calculée selon la méthode du sondage, intégrerait certains aspects qualitatifs qui sont négligés par les autres approches. Il s’agit principalement du manque d’opportunités d’arbitrage en matière de placement au niveau local.

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