Assurances AMI : Les dirigeants voient grand pour l'avenir de la compagnie

Le siège d'AMI Assurances a abrité, le 28 septembre, une communication financière à l'occasion de l'ouverture de l'augmentation de capital, décidée par l'AGE du 25 décembre. 
 
Analystes, médias et actionnaires ont été reçus par les administrateurs, représentants des actionnaires de référence pour présenter l'opération, qui constitue la dernière phase du plan de recapitalisation de 185 MD proposée par le conseil d'administration.
 
Après l'émission de 35 MDT de titres participatifs réservée à la BNA et réalisée fin 2018, l'incorporation des réserves à hauteur de 17,8 MDT décidée par l’AGE du 05 juin 2020 et réalisée à la fin de l'année écoulée, La compagnie émettra 40 MD fin 2021 en titres participatifs réservée à la BNA, et prépare l'augmentation de capital en numéraire de 92,8 MD, dont 46,4 MD de prime d'émission, objet de la communication financière du 28 septembre. 
 
Il s'agit pour la compagnie de financer les prochaines étapes de son plan de transformation, lancé en 2018, par la poursuite du renforcement de ses fonds et l'amélioration de ses ratios réglementaires. 
 
Après les allocutions du président du conseil, Badreddine Ouali, du représentant du Groupe BNA, Habib Belhadj Kouider, puis de Mouldi Jendoubi, qui représente l'UGTT, et Firas Saied, du groupe HBG Holding, le DG d'AMI Assurances, Mohamed Skander Naija a assuré la présentation de l'opération. 
 
Naija a d'abord fait le tour des principaux indicateurs d'AMI Assurances, notamment l'exercice 2020, considéré par le management comme un "point d'inflexion", avec le premier bénéfice réalisé depuis la démutualisation de la compagnie en 2013.
 
 En 2020, AMI Assurances a réalisé un chiffre d'affaires de 144 MD, provenant à plus de 95% de la branche automobile. Le Résultat Technique Non Vie a atteint 5,880 MD, tandis que le Résultat Technique Vie s'est établi à 1,340 MD. 
 
La compagnie a dégagé en 2020 un bénéfice de 0,625 MD, contre une perte de 30 MD en 2019, et une perte de 75,6 MD en 2018. 
 
Avec la crise sanitaire du COVID-19 et les impacts des restrictions sur les déplacements qui ont réduit les flux de circulation et les accidents routiers, les charges de sinistres de la branche automobile ont diminué de 128,6 MD en 2019 à 89,5 MD l'année dernière. 
 
La compagnie a également bénéficié de la croissance de 23% de son résultat des placements. Les placements à revenus fixes et les placements immobiliers représentent respectivement 62 et 23% des placements totaux. 
 
Ambition et optimisme, c'est ce qui ressort des interventions des dirigeants de la société, forte de 125 agences et 35 agents généraux, en plus de la synergie créé par son adossement à la BNA, qui a rempli le rôle de partenaire stratégique, initialement envisagé. 
 
Le plan de développement comporte d'ailleurs le renforcement du positionnement de la compagnie dans la bancassurance, en plus du développement des autres branches non vie avec des nouvelles offres packagées IRDS & Transport et Assurance Santé destinées aux particuliers, aux professionnels et aux petites entreprises. 
Il s'agira également de mener des actions pour maîtriser les frais généraux, et optimiser les placements. 
 
En chiffres, le plan d'action donnait une évolution moyenne de 10% sur 2020-2025, pour atteindre à terme 235,5 MD, avec une baisse significative de la contribution de la branche Automobile, son poids dans le chiffre d’affaires passera de 91% en 2020 à 71% en 2025. 
 
Les revenus des placements passeraient de 323,3 à 760,1 MD sur la même période. L’apport de l’augmentation de capital et celui des titres participatifs permettraient par ailleurs de respecter le taux de couverture minimal à partir de l’exercice 2022. 
 
Le Business Plan présenté prévoit un bénéfice de 0,760 MD cette année, 9,44 MD en 2022 et 27,26 MD en 2025.
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