Quand les anciennes stars de la cote n’ont plus la cote.[Suite]

Parmi les titres affichant des performances
négatives depuis le début de l’année 2004, deux valeurs attirent
particulièrement l’attention : il s’agit de la

SFBT
et de la

SOTETEL
, valeurs qui ont fait pendant plusieurs années les beaux jours de la
bourse de Tunis. Ces titres ont connu une très forte croissance de leurs cours
durant la période 1998 à 2000. Rien que pour l’année 2000, le cours de la

SFBT
a pris 149% tandis que celui de la

SOTETEL
s’est apprécié de 258%. Cette envolée des cours, à l’époque, a été
soutenue par plusieurs facteurs : forte croissance des bénéfices (respectivement
de 48 et 40%), attributions généreuses d’actions gratuites, achats massifs
d’investisseurs institutionnels étrangers, prévisions très optimistes pour les
années futures,….

Toutefois, comme c’est souvent le cas lors des phases
haussières, les valorisations des sociétés deviennent parfois excessives et sont
forcément suivies par des mouvements de corrections, particulièrement lorsque le
marché n’est plus alimenté par de bonnes nouvelles. Le marché a ainsi chuté de
12,2 et 11,7% en 2001 et 2002 et les cours de la

SFBT
et la

SOTETEL
ont connu une correction brutale en perdant respectivement 44,2% et
65,2% en cumulé.

Par la suite, l’année 2003 a été considérée comme l’année
de reprise pour l’ensemble du marché (+11,7% pour le TUNINDEX) et a connu un
rattrapage du cours de ces deux valeurs ( +23,9% pour la

SFBT
et +60,3% pour la

SOTETEL
). Toutefois, c’est surtout l’année 2004 qui était attendue comme une
année test pour ces deux sociétés après un parcours boursier en dents de scie.

Le résultat est plutôt décevant comme en témoigne le
parcours boursier des deux valeurs sur les 11 premiers mois de l’année. La

SFBT
perd 9,7% depuis le début de l’année et surtout a vu son volume
d’échange baisser de 30% en neutralisant les rachats d’actions effectués par la
société dans le cadre de la restructuration des participations croisées. Cette
situation est due principalement au ralentissement de la croissance prévue des
résultats (on est loin de la croissance à deux chiffres de la fin des années 90)
et avec, pour la première...(Suite)

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