MONOPRIX : 8 à 10% de croissance du chiffre d'affaires prévue sur 2017-2020

Date: 14/01/2019Unité monétaire: TND
Valeur nominale2Nbre d'actions19 969 372
Dernier cours10.820PER (sur 1 année) / marché106,08x/10,76x
Var. der. clôture %0BPA (sur 1 année)0.102
Bidn.dDer. dividende0,600
Askn.dDate Distribution06/06/2014
Cap. Boursière216 068 605Var. sur 1 an10.820->10.820
MM(20)-MM(50)10,820-10,820Rdt ajusté depuis le 31/12/2023nc
Echg. quot. moyen (sur une année)0Advance/Decline (sur une année)0 hausses / 0 baisses

Mohamed Fadhel Kraiem, Directeur Général de Monoprix, a animé ce vendredi 2 juin 2017 au siège de la Bourse de Tunis, une communication financière consacrée aux indicateurs de l'année 2016, et aux perspectives des quatre prochaines années du groupe de distribution tunisien. L'année 2016 a été une année charnière, a expliqué le DG, marquant le début de la mise en œuvre du plan de transformation adopté par la nouvelle équipe dirigeante, une année par ailleurs difficile pour le commerce structuré, mis à mal par le marché informel, la baisse du pouvoir d'achat, le glissement du dinar et la prolifération de la concurrence outre les trois grands opérateurs. Devant l'ampleur de la tâche, la société s'est dotée d'une équipe managériale renouvelée avec des changements touchant 70% du comité exécutif, a indiqué Kraiem.

Rappelons que la société a fini l'exercice 2016 avec un chiffre d’affaires HT individuel de 532,840 MD, soit une très faible augmentation de 0.21% ; tandis que les charges d'exploitation ont progressé de plus de 8%, tirée principalement par la hausse des charges du personnel qui s'explique par les nouvelles ouvertures et par les accords sectoriels suite aux négociations de 2015-2016. Le résultat individuel bénéficiaire net d’impôt a atteint 1,916 MD contre 4,7 MD en 2015, et le bénéfice consolidé global s'est situé à 2,801 MD vs 3,9 MD à fin 2015. A noter qu'en 2016, la société a procédé à la cession de certains actifs non stratégiques, en l'occurrence des titres objets de portage au niveau de la S.A et des biens immobiliers appartenant à la filiale Touta au niveau du groupe.   

Monoprix a entamé courant 2016, un programme "volontariste" d'extension de son réseau, qui s'est fixé pour objectif d'atteindre les 5000 m² de surface de vente additionnelle annuellement, chose faite en 2016 avec l'ouverture de cinq magasins, alors que cinq autres ont été inaugurés depuis le début de l'année en cours, en attendant un sixième point de vente dont l'ouverture est prévue pour la semaine prochaine. Parmi les principales actions, entamées en mai dernier, figure la refonte du système d'information et notamment de l'ERP, mis en place dans plus de 80 magasins jusqu’à présent et duquel le management attend beaucoup sur le plan de la productivité avec l'amélioration de la gestion des flux. Des efforts en matière de digitalisation ont été entrepris, avec la mise en place d'un Intranet et d'une interface de communication avec les employés. Côté logistique, la société a procédé à la location d'un nouveau site à Radés, avec une superficie additionnelle de 7000 m², qui permettra de décongestionner le site de Mégrine en attendant la mise en place de la nouvelle plate-forme qui sera opérationnelle pour tout le groupe.

En ce qui concerne les perspectives d'avenir de Monoprix, Mohamed Fadhel Kraiem a expliqué que la société poursuivra sa politique d'extension, pour atteindre une surface de vente de 85 à 90 mille m² à terme et de forcer le positionnement de Monoprix ; d'autant plus que la grande distribution offre un potentiel de développement encore important avec un taux de pénétration encore très faible, à 25% contre 90% en France à titre d'exemple Il reste à bien choisir les emplacements, a insisté Kraiem. En termes de chiffre d'affaires, Kraiem prévoit une hausse moyenne de 8 à 10% sur la période 2017-2020. La société œuvrera à atteindre le ratio masse salariale/ CA le plus correct possible, malgré les nouvelles augmentations prévues : il s'agit d'un effort important qui s'étalera sur plusieurs années a expliqué le dirigeant. La marge d’EBITDA évoluera pour atteindre 5% en 2018 et 6% en 2020. D'autre part, le management se penchera sur une éventuelle implantation en Afrique, qui sera à l'étude à partir de 2018.

 

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